Ambrozie / Loute / Quertinmont

Une expo aux multiples façettes…

Florin Ambrozie

Parti d’une Roumanie post-communiste pleine de controverses, Florin Ambrozie a trouvé refuge en Belgique. Diplômé de l’Ecole nationale d’Art de Bucarest, section peinture artistique, il a, après de longues années de « travail alimentaire »   compris que rien ne peut remplacer l’acte artistique, la création, la recherche de soi, à travers de matières brutes, authentiques, nobles.

Il a réalisé l’iconostase de l’Eglise des Sept Douleurs de Marchienne-au-Pont ce qui lui a ouvert de nouvelles perspectives. Autodidacte inné, il compose ses propres créations en collant des morceaux d’univers à travers une exigence pleine de paroxysme.

Il a participé à plusieurs expositions collectives avec des travaux en étain, verre et bois.

Jonathan Loute

Jonathan Loute est passionné de photographie depuis de nombreuses années. Inspiré par les maîtres du clair-obscur tels que Goya, Le Caravage et Rembrandt, il capture la splendeur de la lumière au cœur des ombres.  Les thèmes qui l’animent sont empreints de mystères, de légendes et de mythologie souvent pour mettre en avant le spectre des émotions humaines.

Ses compositions minimalistes mettent l’accent sur les visages et les expressions, laissant transparaître l’émotion à travers ses clichés.

Les natures mortes sont un autre moyen qu’il utilise pour exprimer la fragilité de la vie et la vanité des plaisirs terrestres. À travers ses clichés, il met en scène des arrangements minutieux d’objets symboliques tels que crânes, fleurs fanées, montres arrêtées, rappelant ainsi la fugacité du temps et la transitoire existence humaine.

Un autre thème qu’il aime aussi explorer est celui de la beauté des corps, leurs courbes et leurs poses, en créant un jeu fascinant entre les ombres et la lumière souvent, dans ce domaine, en noir et blanc.

Pierre Quertinmont

Une ou plusieurs photographies marquent le départ et dictent l’orientation des œuvres présentées à Soignies. Choisies pour leur caractère graphique ou poétique, plus rarement pour l’anecdote qui s’y raconte, Pierre Quertinmont les superpose, les gomme, les colorie, les déforme aussi, jusqu’à obtenir une image sur laquelle il puisse poser un regard apaisé, étonné, sans lassitude. Certaines toiles y arrivent…

Tantôt fluides, architecturées, rugueuses ou narratives, elles sont l’aboutissement d’un cheminement souvent long au cours duquel il n’est d’autre préoccupation que le plaisir immédiat de la création, sans souci de cohérence entre elles. Au visiteur de, peut-être, y trouver un dénominateur commun.

Plutôt qu’artiste , appellation qui le met mal à l’aise, Pierre Quertinmont préfère, pour sa part, le titre de « passeur d’images » …